Bien Vieillir
En France, l’espérance de vie a beaucoup progressé ces dernières années atteignant 85.3 ans pour les femmes et 79.4 ans pour les hommes. Pourtant, l’essentiel n’est pas de vivre vieux, mais de BIEN VIEILLIR !
Certains facteurs sont malheureusement indissociables de notre génétique : gènes protecteurs envers certaines maladies ou facilitateurs pour d’autres, capital initial vis-à-vis du vieillissement cutané, stock hormonal… Des impondérables, comme un accident ou des événements vies négatifs, peuvent également être délétères sur notre qualité de vie.
Cependant, beaucoup d’éléments sont modifiables ! Alors non, on ne parle pas d’une retraite monastique spirituelle, rassurez-vous… Voici quelques éléments simples à prendre en compte :
- Optimiser son alimentation.
Preuve en est, certains pays riches et développés au système de santé similaire, ont une espérance de vie supérieure à la nôtre. Cela peut principalement s’expliquer par leur régime alimentaire : au Japon, par exemple, la population consomme énormément de fruits et poissons ; en Espagne et Italie, le régime méditerranéen enrichi en fruits, légumes et huile d’olive prédomine.
On ne parle pas de perdre 10kg et réaliser des régimes restrictifs, au contraire, ils conduisent souvent à des carences et dénutrition délétères. Au passage, la plupart des compléments alimentaires et vitamines n’ont aucun intérêt pour la santé en dehors de carences spécifiques, ils sont présents en quantité suffisante dans une alimentation équilibrée. Les plats industriels comportent plus de gras, sucre et additifs que la cuisine maison et présentent un risque accru de cancer, obésité, diabète, maladies cardiovasculaires. Les aliments biologiques contiennent moins de pesticides même si le fait de les privilégier n’a pas démontré de lien direct bénéfique sur la santé.

- Proscrire les éléments toxiques : alcool et tabac
Le sevrage du tabac a des effets bénéfiques immédiats.
La toxicité de l’alcool est directement liée à la dose absorbée. Il provoque des cancers du foie, digestifs, orl, des maladies cardio-vasculaires, des cirrhoses, des maladies cérébrales à type de démence et d’autres maladies neurologiques, de l’ostéoporose et donc souvent des fractures… Il a également des impacts indirects : accidents de la route, domestique, dépression et isolement social… La dose maximale hebdomadaire doit être inférieure à 7 verres.
Pour mémoire : un verre de vin = une bière de 25 cl = un verre d’apéritif
- Solliciter son corps avec l’activité physique
Pourquoi ? Parce qu’au-delà de réduire la masse graisseuse au profit de la masse musculaire, cela réduit le stress, régule l’appétit et le poids, améliore le sommeil et les fonctions cardio-respiratoire. Les personnes actives déclarent moins de cancers, infarctus, AVC, diabète, dépression, insomnie, ostéoporose et fractures. Même après une de ces maladies avérées, débuter une activité réduit le risque de décès.
Comment faire ? Il s’agit de privilégier une pratique progressive, voire des petites séances journalières dont on augmente peu à peu la durée et l’intensité.
- Solliciter son cerveau avec la stimulation sociale et cognitive
Lorsqu’on demeure passif, les capacités cérébrales s’amenuisent et accélèrent le vieillissement. Il est important de continuer à pratiquer des activités mentales variées et conserver un environnement stimulant. Il existe de nombreux jeux de mémoire, puzzle, logique, activités artistiques à pratiquer seul ou entre amis, dans des associations. Un engagement social peut également être envisagé. Garder des enfants est aussi une très bonne activité qui oblige à se dépasser.
- Prendre de bonnes habitudes
En France, le système de santé permet un accès aux soins pour tous et de façon structurée et organisée. Autant en profiter… Il existe des programmes de prévention mené par l’assurance maladie et par les organismes locaux. N’hésitez pas à solliciter une consultation pour faire le point sur votre santé avec un médecin (poids, taille, tension artérielle, dosage du taux de sucre et cholestérol) ou réaliser un bilan de prévention avec un infirmier. Il est important de réaliser les dépistages proposés pour le cancer du sein et pour le cancer du côlon. Il ne faut pas oublier de vous vacciner contre la grippe et le covid annuellement, éventuellement le pneumocoque si vous êtes à risque d’infection respiratoire et réaliser le rappel du tétanos tous les 10 ans. Bien sûr, soyez raisonnable, pensez à réviser votre capacité à conduirerégulièrement. Essayez de bien dormir. Parfois, il faut aussi accepter de solliciter de l’aide. Certaines capacités diminuent en vieillissant, il est possible d’adapter votre logement pour y rester en autonomie complète ou partielle (demande d’APA, sollicitation de MaPrim’Adapt pour les propriétaires, installation de rampes, de douches adaptées, de réhausseurs, portages des repas, mise en place de téléalarme…)


L’endométriose
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